Invité
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|  Sujet: ♦ Lauren Sasha Lewis || Terminée Ven 10 Sep - 18:59 | |
| ©Mem0rial_FoX
 
Identity card Je m'appelle Lauren Sasha Lewis, mais je me fais appeler Lau. On dit que j'ai 20 ans mais en réalité j'ai 22 ans. Je suis née le 18 février 1988 à Tallinn en Estonie. Avant d'atterir à Bodie j'étais danseuse. Je suis une fille, je suis veuve et je suis bisexuelle. J'appartiens aux sorciers. C'est un personnage inventé. | ©Aurélie
| ©Mem0rial_FoX
 
Behind the computer En réalité, je m'appelle Tiffanie mais sur le net, je me fais appeler lauw, pour passer inaperçu. J'ai 17 ans et je viens de France. J'ai découvert le forum grâce à un top-site, je le trouve grandiose. Je me connecte 5/7jours. Pour mon avatar, j'ai choisi de prendre Sasha Pivovarona, magnifique n'est-ce pas ? Oh et j'ai trouvé le code du règlement, c'était trop facile pour moi, c'est "Perfecto, déclara Becky". Je voudrais juste dire : j'aime le contexte ! ! |
Tell me who you are Lorsque j'étais plus jeune, j'étais maladroite, réservée, meurtrie par le fait de savoir que je n'était rien aux yeux de mes parents. Puis en grandissant, j'ai découvert la danse et disons que ça a soigner mon côté maladroit quand je danse en tout cas, car en dehors de ces moments là je casse, je tombe, c'est très embarrassant. Je suis encore timide et j'ai du mal à m'ouvrir aux autres. Depuis la mort de mon mari, c'est encore pire. Je ne fais confiance en personne, même pas en moi. Je me considère un peu comme un monstre enfait. J'ai obligé mon mari à vivre avec moi, à le contrôler au lieu de laisser vivre tranquille. Il aurait pu être heureux sans moi, et je lui ai gâché sa vie. Comme j'ai gâché la vie de mes parents. Malgré ça, je reste très optimiste, et c'est ma plus grande qualité. Je ne suis pas non plus quelqu'un de lâche, sinon j'aurais déjà mis fin à mes jours. Etant donné que j'ai vécu ces dernières années à errer, je n'ai pas eu beaucoup de vie sociale. Pourtant j'aime le contact avec les gens et je suis plutôt sympathique et amusante. Même si je ne m'attache pas aux gens, depuis la perte du seul homme que j'ai aimé, je ne souhaite plus ressentir cette douleur atroce au coeur. Il faut aussi savoir que je suis tout sauf docile et paresseuse. Je sais ce que je veux et remue ciel et terre pour l'obtenir. Je sais aussi, contrairement à mes parents, ce que je vaux, à la limite de la prétention. Les obstacles ne me découragent pas. Enfant, je comptais presque infailliblement parmi les surdoués et m'ennuiyais en classe Douée d'une vive intelligence, je comprend très vite, il n'est jamais nécessaire de m'entretenir deux fois du même sujet. Mais peut être que cela, finalement, est lié à mon don.
Are you special ?
J'ai ce qu'on appelle le Contrôle ou manipulation mentale. Je peux faire ce que je veux des gens, ils m'obéissent au doigt et à l'oeil. C'est un pouvoir que j'utilise très souvent donc je le maîtrise à la perfection. Je possède également de le don de guérison. J'arrive à soigner n'importe quelle plaie, peu importe leur gravité, malheureusement ça ne fonctionne pas sur moi. Peut être que est-ce dû à un manque de pratique, vu que je l'ai découvert un peu plus tard que celui du contrôle mental. Et enfin j'ai le pouvoir d'absorber rapidement et de retenir de manière satisfaisante de grandes quantités d'informations. Une sorte de mémoire décuplée. Très utile, mais aussi très dure à supporter, car je me souviens des moindres détails de mon passé, notamment de souvenirs que je préférerais oublier. | Tell me how you are J'ai les cheveux blonds très clairs, limites blancs. En Estonie, ça parait plutôt banal et j'aurais préféré naître brune, car mes cheveux ont quasiment le même couleur que ma peau, et je ne trouve pas ça forcément ravissant. Mais ça me donne un air angélique et innocent. J'ai le teint qu'on pourrait appelé "teint de porcelaine". Une peau sans imperfection et j'en suis très fière. Mes yeux sont d'un bleu éclatant. Mes traits sont fins et réguliers, dénotant une certaine noblesse. Je suis de taille normale, ni trop grande, ni trop petite. J'ai le corps mince et souple, les mains fines et fuselées, les jambes longues et bien plantées. Ma démarche est pleine de grâce. Personne ne peut nier que j'ai un certain charme, même moi avec mon manque de confiance en moi, je sais que je suis plutôt jolie. J'ai le sens de l'esthétique et m'habille toujours à la mode. Je la suis même si certaines fois ce n'est pas tellement à mon goût, cherchant toujours à être une de ces filles toujours branchées qu'on admire.
Are you strange ?
A part la clarté de ma peau et mes cheveux très clairs, je n'ai aucun signe physique particulier. Aucun tatouage, aucun percing. 100% naturel comme on dit. |
Chapter one : L'enfant de trop. Je retenais mon souffle, l'oreille tendue pour écouter la conversation. J'étais cachée derrière la porte entrouverte, avide de savoir ce que pouvait bien se raconter les adultes. J'avais huit ans, et c'était un soir où mes parents avaient invité des amis à dîner. Au départ, je ne voulais pas spécialement entendre leur discussion, j'étais bien élevée et je savais que ça ne se faisait pas. Il était tard, et j'aurais dû être couchée depuis longtemps. La soif m'avait fait sortie de mon lit et en passant devant la salle à manger, j'avais surpris mon père prononcer mon nom. Ma curiosité l'avait emporté sur ma convenance.
« ... plus quoi faire. Nous n'avons pas beaucoup de moyen. » avoua mon père.
« C'est vrai qu'en ce moment, nous voyons plus Lauren comme une contrainte. »
La voix de ma mère claqua dans l'air et j'eus un pincement au coeur. Une contrainte, c'était donc ainsi que mes parents me voyait ? C'était pour ça que j'avais l'impression d'être la "moins aimée" de mes soeurs. Je m'étais toujours convaincue que ce n'était que l'effet de mon imagination et que j'étais simplement jalouse de mes soeurs. Le fait d'être la plus jeune, le bébé de la famille, n'a bien sûr pas arrangé les choses. Mes trois soeurs étaient beaucoup plus âgées, elles avaient entre 16 et 22 ans. C'était donc déjà des femmes alors que moi je n'étais encore qu'une enfant. L'écart entre nous était énorme, trop énorme, je les enviais, les admirais, les jalousais, ça me rendait dingue à à peine huit ans. Elles étaient tellement parfaite à mes yeux, que je ne supportais pas d'être celle que j'étais : une gamine par excellence. J'étais très discrète à l'époque et j'avais l'habitude de m'effacer et de ne pas être le centre d'attention. D'ailleurs personne n'avait jamais manifesté le moindre intérêt pour moi. Ca m'affectait beaucoup, mais jamais il ne me serait venue à l'idée de me plaindre et de réclamer plus d'attention, car j'étais persuadée que ma famille m'aimait quand même. On m'avait appris que la famille était ce qu'il y avait de plus important dans la vie d'un être humain, que les liens du sang étaient plus fort que tout.
« On avait pensé à la faire adopter, mais ça nous aurait fait mal au coeur d'abandonner une de nos enfants. Mais j'avoue que parfois je regrette. Elle est très maladroite, on ne sait pas quoi faire d'elle. Elle ne peut pas aider à la maison sans casser quelque chose ou se faire mal ... »
« Ses soeurs, au moins, ont chacune un avenir tout tracé. »
« Elle est encore jeune. Elle peut très bien avoir un futur respectable. »
J'aurai pu être reconnaissante envers l'ami de mes parents qui avait pris ma défense, mais j'étais bien trop perturbée à l'annonce de cette révélation. Il y avait eu dans la voix de mon père tellement de déception mélangée à l'exaspération et dans celle de ma mère on pouvait sentir à quel point elle regrettait son choix. Il était évident qu'elle se serait sentie plus heureuse sans moi à sa charge. Plus heureuse sans moi. Je ressentis une douleur atroce au niveau de la poitrine, les larmes ruisselaient le long de mes joues, mais je restais toujours silencieuse. J'étais bouleversée, ébranlée, secouée, anéantie. Je ne m'étais jamais autant sentie mal dans ma peau, je n'étais pas comme mes soeurs, non au contraire, et c'était bien ça le problème en plus d'être un fardeau financier. Et ce sentiment ne me quitta plus de toute mon enfance. En grandissant, mes parents n'eurent plus le moindre geste d'affection à mon égard. Mais mis à part ça, ma vie était plutôt tranquille, je n'avais aucune raison de me plaindre. Je n'avais pas tout ce que je voulais, certes, mais je me disais que j'étais loin d'être la plus malheureuse.Chapter two : Il faut toujours le faire exprès pour être heureux.
C'est le jour de mes dix-huit ans que ma vie bascula. C'est ce fameux jour, où je fis sa rencontre. Un coup de foudre, un de ceux qui n'arrive qu'une seule fois dans sa vie. Il s'appelait André et vivait à Tallinn, comme moi. C'était un grand brun ténébreux avec un petit côté dangereux qui me faisait craquer. Ma vie avait toujours était si banale, sans réel but, sans intérêt. C'est comme si en un seul soir instant André venait de changer ma vie, de lui donnait un sens. Ce que je ressentais lorsque j'ai croisé son regard était indescriptible. C'était beaucoup trop intense, au delà des mots. On s'est rencontré au Tammsaare Park, à cette époque de l'année il neigeait et la nuit était déjà tombée. Toutes les conditions étaient réunies pour rendre cet instant le plus mémorable possible. Malheureusement, le coup de foudre n'était pas réciproque. On a fait plus ample connaissance par la suite, mais je voyais bien qu'il ne partageait pas mes sentiments. C'est à cette époque que j'ai réalisé que j'étais spéciale ... Je désirais tellement qu'il tombe amoureux de moi, que ça en devenait obsessionnel. Et un jour alors qu'on dînait ensemble, il s'est passé quelque chose d'étrange. Il y avait un type qui vendait des roses et avait proposé à André de m'en offrir une. Bien sûr, il a refusé. Et là ... C'était comme si il avait entendu mes pensés, qu'il avait entendu que je voulais absolument qu'il m'en offre une. Et aussitôt il avait rappelé le type pour en acheter. Je savais bien que ce n'était pas une simple coïncidence. Quelque temps après, je tentais à nouveau de reproduire ce fait assez étrange. Et au fil du temps, je réussissais de mieux en mieux à lui faire faire ce que je souhaitais. Je rentrais dans sa tête et le son de ma voix dans son esprit le faisait m'obéir. A présent, on était officiellement ensemble, on était même mariés malgré nos jeunes âges. Evidemment, il n'était pas réellement amoureux de moi, il était uniquement prisonnier. Tous ses gestes, ses paroles venaient de ma propre volonté. Ce don allait plus loin, enfin il me semblait, j'arrivais aussi à contrôler ses pensées, mais je n'en suis pas tellement sûre en réalité. J'essayais de me persuader qu'à force, il finirait par m'aimer à son tour, surtout si j'avais une quelconque influence sur ses pensées. Mais je ne pouvais pas créer de sentiment d'amour ... J'espérais tout de même qu'un jour il se rende comte qu'il éprouve de l'amour pour moi ... Chapter three : Le début de la fin. Mais ce n'est jamais arrivé. On a vécu deux ans ensemble, et un jour alors que je passais une audition de danse et qu'il était libéré des mes "ordres", il a pris la voiture, sûrement pour fuir, et s'est crashé sur une route en dehors de la ville. Il n'a pas survécu et j'ai passé plus d'un an à errer dans Tallinn, sans but. Je n'étais plus moi même, complétement détruite par la perte de l'être que j'avais tant aimé. J'ai vécu un enfer avec une blessure au coeur qui ne guérirait jamais. Ce que j'avais la faculté de faire, m'aida à survivre. Je pouvais manger sans payer, puisque les restaurateurs "m'offrait" le repas. Je restais donc en vie, pourtant je ne savais pas pourquoi je continuais ... Ca me semblait si inutile, j'étais de trop, et ça depuis mon enfance. Au fond de moi, je pensais que le fait d'avoir cette particularité avait une importance, que je n'étais pas sur terre par hazard. C'était complétement absurde mais c'est ce qui m'empêchait de mettre fin à mes jours. En plus de pouvoir contrôler l'esprit des gens, j'avais le "don de guérison" comme j'aimais l'appeler. Je pouvais soigner les gens rien qu'en les touchant et en me concentrant sur leurs plaies. Ca ne marche pas sur moi, j'ai déjà essayé, mais rien ne se passe. J'avais découvert ce pouvoir lorsqu'une enfant s'était écorchée en tombant du trottoir. Elle a trouvé ça amusant et ma remercié. Son sourire était si sincère qu'il me redonnait l'envie de vivre, si je pouvais au moins servir à quelque chose et même sauver des vies. J'ai également une très grande mémoire. Je veux dire par là que je me souviens des moindres détails de mon passé, et j'apprends très vite. Je me rappelle donc à la perfection les moments que j'ai vécu avec André ou le visage crispé de ma mère lorsqu'elle me regardait avec regret. Ces trois dons qui sont certes pratiques me font un peu peur. Je ne sais pas ce que je suis au juste. Est-ce que je suis un espèce de mutan, une sorcière, ou alors est ce que je suis totalement dérangée ? Je ne sais pas.
Malgré mon optimisme, je n'arrivais toujours pas à me défaire de la tristesse qui m'accablait. Je décidais donc de quitter Tallinn, de quitter l'Estonie, préférant m'éloigner au maximum des endroits où j'avais vécu avec André. J'étais hanté par son image, parfois, j'avais l'impression de le voir, dans le parc où on s'est rencontré la première fois, chez nous, dans la rue .. Partout. J'en devenais folle, il valait mieux que je m'en aille. Après tout rien ne me retenait ici. Je n'avais pas de métier fixe, ni de famille qui tenait à moi. J'ai donc quitté le pays et je suis partie vers l'ouest du continent. Grâce à ma faculté, j'appris un maximum de langues et je n'eus aucun mal à me débrouiller toute seule. Tous les jours je me servais de ma capacité à manipuler les gens, je finis par y prendre goût et n'utilisait plus cette particularité uniquement quand c'était nécessaire, mais à tout bout de champ, la plupart du temps sans aucune raison valable. J'ai finit par atterrir aux Etats-Unis. Je marchais sans but, je ne savais pas où j'allais. J'errais d'état en état sans savoir quand j'arrêterais et essayerais de me construire une vie normale. Je louais des voitures, et un soir alors que je roulais en Californie je suis tombée sur Bodie et ma vie de vagabonde s'arrêta.
Dernière édition par Lauren S. Lewis le Sam 11 Sep - 14:31, édité 51 fois |
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SADDIE-LOU
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♦ Date d'inscription : 18/07/2010
♦ Particularités : Possibilité de se transformer en eau et en feu (totalement ou une partie de son corps). Peut contrôler les émotions des autres, et toutes les autres capacités des sorciers.
♦ Localisation : A Bodie, et c'est bien parce que je n'ai pas le choix !
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| | Sujet: Re: ♦ Lauren Sasha Lewis || Terminée Sam 11 Sep - 11:25 | |
| Bienvenue parmi nous et merci de ton inscription Très bon choix d'avatar *-* Bonne chance pour ta fiche et n'hésite pas si tu as une question  Et merci pour tous les compliments  |
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